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Dr Christophe Benetton 

Dr Christophe Benetton

Chercheur et rapporteur
scientifique

Les télomères expliqués

La restauration de l’activité de la télomérase stoppe et inverse les processus de vieillissement chez des souris déficientes en télomérase.

Les pertes d’information de l’ADN liées à sa dégradation progressive avec le temps ont été clairement reliées aux processus de vieillissement. En particulier, la perte de la fonction de protection de l’ADN par les télomères entraîne le vieillissement, la mort cellulaire dans les modèles animaux. Le maintien de l’intégrité des télomères paraissait donc un objectif prioritaire dans la lutte contre le vieillissement.

Cette étude chez la souris, parue dans la prestigieuse revue Nature, confirme non seulement que l’altération des télomères est liée au vieillissement mais aussi et surtout démontre que la restauration des télomères stoppe et même inverse les mécanismes de vieillissement des cellules et des tissus.

Cette étude est cruciale car elle est la première à montrer la possibilité d’inversion du processus de vieillissement d’origine génétique. La technique utilisée dans cette étude est l’incorporation de matériel génétique qui est encore impossible à réaliser en pratique. En revanche, sur la base de cette étude, le développement de principes actifs ayant une action de protection des télomères notamment en agissant sur la télomérase offre des perspectives très prometteuses dans la lutte contre le vieillissement.

​La télomérase est une enzyme de nos cellules dont le rôle est de reconstituer les télomères lors de chaque division cellulaire. Lorsque la télomérase est déficiente, on observe, un raccourcissement des télomères et les signes du vieillissement apparaissent. Dans cette étude, un gène particulier a été introduit dans des embryons de souris en remplacement du gène normal codant pour la télomérase. Ce gène artificiel possède les informations qui permettent de fabriquer la télomérase mais il est inactif. Il ne peut être activé et produire de la télomérase qu’en présence d’une substance idoine. Cette manipulation a donc permis d’obtenir des souris déficientes en télomérase mais qui pouvaient récupérer cette fonction ;

Résultats :

Les souris déficientes obtenues présentaient tous les signes de vieillissement prématuré :

  • Cellules sénescentes, en particulier les fibroblastes (cellules responsables du volume, de la fermeté et de la souplesse des tissus)

  • Atrophie des tissus et des organes (rate, foie, testicules, intestins, cerveau)

  • Senescence cérébrale : diminution des cellules du cerveau et de la neurogénèse (naissance de nouveau neurones)

  • Survie médiane réduite de moitié : 43,5 semaines au lieu de 86,6 semaines

Ces résultats ont confirmé les effets de la perte de l’activité de la télomérase dans les processus de vieillissement.

Dans la seconde phase de l’étude, un groupe de souris déficientes a bénéficié du traitement pendant 4 semaines. Ces souris, comme attendu, ont récupéré une activité de la télomérase ainsi qu’un allongement des télomères. Plus surprenants ont été les effets sur les organes et les tissus qui ont recouvré un aspect identique aux souris contrôle après 4 semaines : volumes et architecture redevenus normaux de la rate, du foie, des testicules (avec retour de la fertilité), des intestins et également du cerveau. Dans le même sens, la survie a été significativement améliorée grâce à ces 4 semaines de « traitement ».

L’analyse du tissu cérébral a montré une restauration partielle de la capacité de renouvellement des neurones et des autres cellules du cerveau. Les chercheurs ont utilisé le comportement des souris en réponse aux odeurs afin d’évaluer une partie du fonctionnellement cérébral. Là encore, la capacité de discrimination olfactive, altérée chez les souris déficientes était restaurée chez les souris traitées.

Conclusion :

Cette étude démontre dans un modèle animal que les processus de vieillissement peuvent être inversés et que la restauration d’une activité télomérase déclinante parait cruciale. Ces résultats ne peuvent être toutefois transposés sans réserves au vieillissement humain : en particulier parce qu’il s’agit dans cette expérience d’animaux « malades » et non d’animaux normalement vieillissants. Toutefois, cette étude qui pour la première fois montre la possibilité d’une inversion des processus de vieillissement, reste très encourageante et justifie l’intérêt et le développement de thérapeutiques humaines visant à stimuler ou à restaurer l’activité de la télomérase.

ADN et caution scientifique de l’Europe

Les télomères raccourcissent avec l’âge, l’inflammation et le stress. Des études ont montré que des télomères courts sont associés à un risque plus élevé de maladies liées à l’âge. Certains actifs contenus dans ADN Téloméractives, bénificient d’allégations de santé avérées ou encore à l’étude par l’EFSA, comme l’Astragale, qui contribue à un effet antivieillissement (à partir de deux comprimés), ou encore le zinc, qui contribue à la synthèse normale de l’ADN.

Prenez connaissance des allégations de santé étudiées par le collège d’experts scientifiques de l’EFSA en lien avec la protection de l’ADN en suivant ces liens: accès à la liste des vitamines et minéraux, et accès à la liste des plantes.

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